Decennie des Nations Unies pour la Biodiversite

PDF conférence-débat sur " l’initiative d’inventaire des plantes aromatiques et médicinales de Madagascar au programme de reboisement des plantes endémiques ".

Download Conférence LME_CNRE_IFM_11 Sept-2012 [Mode de compatibilité].pdf ( 2 MB)
View Open in browser
Upload date 24 Nov 2014
Release date 29/01/2020
All versions
# File name Contributor Upload date Size Content type
1 French Conférence LME_CNRE_IFM_11 Sept-2012 [Mode de compatibilité].pdf (current) 24 Nov 2014 2 MB application/pdf
1 Conférence LME_CNRE_IFM_11 Sept-2012 [Mode de compatibilité].pdf (current) 24 Nov 2014 2 MB application/pdf
1 Malagasy Conférence LME_CNRE_IFM_11 Sept-2012 [Mode de compatibilité].pdf (current) 24 Nov 2014 2 MB application/pdf

Résumé :

 La richesse de Madagascar en biodiversité liée à sa séparation précoce du grand continent Gondwana, il y a environ 165 millions d’années, se retrouve au niveau de la  diversité en plantes aromatiques et médicinales (endémiques ou autochtones).

Un projet d’inventaire des plantes médicinales et aromatiques (PLARM), financé par la Communauté de l’Océan Indien (COI), et piloté par le CNRE, a été réalisé dans le début des années 90, dans les trois régions phytogéographiques Est, Centre et Ouest de Madagascar. Il a permis de recenser plus de 1000 espèces médicinales et aromatiques, dont près de la moitié des espèces, a déjà fait l’objet de screening chimique, en vue de leur valorisation.

La suite du projet PLARM étant réalisée au sein d’autres Institutions, le CNRE a valorisé ses acquis dans cette expérience, à travers le développement du Laboratoire de Microbiologie de l’Environnement  (LME), qui vise l’adéquation de la conservation de la biodiversité avec son exploitation.  En effet, il est constaté, que la non considération des exigences écologiques des espèces autochtones dans leur utilisation dans des opérations de reboisement et/ou de plantation à grande échelle, s’est souvent soldée par des échecs.

Dans un contexte, où la pression de prélèvement et d’exploitation abusive des essences autochtones s’accentue, la situation réelle au  niveau national, se traduit par la réduction progressive, mais continue de cette richesse et par la disparition même de certaines espèces, avant leur éventuelle valorisation.

Ainsi, des expériences en matière de plantation des essences endémiques ou autochtones de valeur, par l’exploitation de la potentialité des microorganismes du sol (bactéries, champignons mycorhiziens,…), ont  été menées au sein du LME en partenariat avec l’IRD, depuis une dizaine d’années. Ces recherches sont fondées sur  deux technologies à savoir « la technologie de l’inoculation microbienne », applicable dès le stade de développement des plantes en pépinière et « la technologie de plantes nurses, basée sur la capacité de certaines espèces de plantes à faciliter l’établissement des autres et donc la succession végétale.

Ces expériences ont permis d’obtenir des résultats très prometteurs, sur la capacité de certaines espèces de plantes endémiques à mieux se développer en reboisement, et sur l’appréciation de la succession végétale dans les écosystèmes forestiers.

Mots clés : plantes aromatiques, médicinales, reboisement, essences endémiques, champignons mycorhiziens, inoculation microbienne, plantes nurses.

Intervenants:

Pr RAZANAKA Samuel

Dr RAMANANKIERANA Heriniaina

Dr RANDRIAMBANONA Herizo A.