Decennie des Nations Unies pour la Biodiversite

News Aquaculture - Des mesures préventives - draine des touristes

Le mot "biosécurité" sonne bizarrement, mais quand les dirigeants remarquent que le danger dvient imminent, ils sé démènent pour trouver des solutions radicales pour pallier le problème

Article paru le 25/02/2017

Source L'hebdo de Madagascar
Release date 26/02/2017
Geographical coverage Iles de l'ouest de l'océan indien,
Keywords Biosécurité, aquaculture,

Agression virale dans les bassins. Le Groupement des aquaculteurs et pêcheurs de crevette de Madagascar rapporte qu'en 2012, quelques fermes ont dû cesser leurs activités à cause du virus de white spot qui a entraîné la chute de la production de crevette d'élevage. En 2016, trois sociétés ont repris leurs activités dont deux en production et la troisième essaie de remonter la pente en se focalisant sur son redémarrage. Selon les données de 2015 divulguées par l'Observatoire Economique de la Pêche et de l'Aquaculture de Madagascar, l'aquaculture souffre actuellement à cause de la maladie des points blancs qui affectent les crevettes

Certes, la capture en 2015 s'est chiffrée à 3 857 tonnes contre 3 677 tonnes en 2014, le virus menace toujours la production. Comment s'en protéger? En renforçant le système aquatique à travers une stratégie nationale.

Les 20 et 21 février, un atelier national soutenu par le Fonds africain de Solidarité à travers l'expertise de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agricultur, a réuni les acteurs des ressources aquatiques et halieutiques, de la pêche, de l'environnement pour développer ensemble une stratégie en matière de biosécurité aquatique. Ils prennent conscience que la maladie infectieuse des points blancs - qui pourrait être considérée comme terrorisme biologique - aurait pu endommager les espèces de crevettes en élevage. Les "récentes épidémies et pertes importantes survenues dans les installations d'élevage de crevette à Madagascar, dues au virus du syndrome des points blancs, ont amené le gouvernement à reconnaître la vulnérabilité du pays aux maladies des animaux aquatiques transfontières", affirme Gilbert François, ministre des ressources halieutiques et de la pêche. La prévention contre la propagation des infections douteuses a été discutée entre plusieurs secteurs comme l'agriculture, l'élevage, l'environnement, la pêche et les ressources halieutiques et aquacoles pour bien cerner la question de biosécurité

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