Education environnementale - Cinq écoles bien parties vers le programme Eco-schools
Reconnus par les Nations unies comme l'un des projets de durabilité les plus efficces au cous des dix dernières années, Eco-Schoolsocéan indien rassemble aujourd'hui plus d'une centaine d'écoles de la région et plus de vingt cinq mille élèves
Articlé paru le 9 février 2018 par Farah Raharijaona
Source | L'hebdo |
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Release date | 12/02/2018 |
Geographical coverage | Madagascar, région océan indien, |
Keywords | COI, Eco-schools, Nations unies, éducation environnementale, |
Cinq écoles pilotes. L'Ecole Primaire Publique de Tsilazaina, le lycée Andrianampoinimerina de Sabotsy Namehana, l'Ecole Notre Dame de Nazareth de Toliara, le Collège d'Enseignement Général d'Andapa et le lycée Pôle de Taolagnaro adhèrent au programme Eco-Schools introduit par le projet islands de la Commission de l'Océan Indien (COI). madagascar l'a adopté en 2015 avec quatre établissements pilotes et un lycée volontaire. "Il s'agit d'un label international décerné aux établissements qui s'engagent dans le comportement éco-responsable visant le changement de comportement et la conformité des écoles aux Objectifs du développement durable" expliqueFanja Olga Randriamanantena, responsable du programme de l'éducation environnementale au sein du programme à Madagascar
Chaque école qui a mis en place un comité, choisi un éco-code et élaboré son plan d'action, met en oeuvre des activités qui se rapportent aux thèmes de la biodiversité, du changement climatique, de la santé, de l'alimentation, de l'énergie, de l'eau, de la gestion des déchets, de la culture, du sol et des zones côtières.
"La mise en oeuvre de ce programmeest certe naissante à Madagascar, mais il suscite déjà l'intérêt de beaucoup d'établissements. Les changements constatés au niveau des écoles pilotes attirent beaucoup l'attention d'un certain nombre de partenaires. L'intégration de la protection de l'environnement donne des résultats positifs dans le sens où elle booste l'économie et la protection sociale", souligne Fenohery Randrianantenaina, président du Comité national éco-école à Madagascar. Il ajoute qu'il importe à la communauté éducative de renforcer des capacités pour les mettre au profit des élèves.
RECOMPENSE
Les écoles bénéficiaires du programme devraient ainsi faire preuve de bonnes actions afin de mériter une récompense. Après une évaluation du comité national, une école décroche une médaille de bronze. Si son prochain plan d'actions propose d'autres activités ambitieuses et qu'elle réussit à les exécuter comme il se doit, elle se verra remettre une médaille d'argent.
Le programme incite ainsi les éco-écoles à pérenniser leurs activités respectueuses de l'environnement sachant qu'une médaille n'est pas uniquement une fin en soi, mais un mérite, une fierté pour les élèves, les enseignants, les parents et les communautés de base qui appuient l'initiative de l'école. Dans ce genre de concours, l'ultime récompense est le drapeau vert. Plusieurs paramètres conditionnent l'acquisition de ce label. Outre le respect de l'éco-code, une école devrait renforcer ses capacités et développer des partenariats qui justifieront qu'elle s'engage réellement dans le développement durable
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