Initiatives Océanes 2010

Concerned URL	http://www.midi-madagasikara.mg/midi/index.php?option=com_content&task=view&id=22984
Source	Midi Madagasikara
Release date	11/03/2010
Geographical coverage	Madagascar
Keywords	Initiatives Océanes, 2010, Biodiversité marine

Biodiversité marine

Initiatives Océanes 2010 pour alerter les institutions sur les impacts des déchets plastiques

Des gestes simples du quotidien peuvent contribuer à protéger, ou à empirer (c’est selon) la biodiversité de la planète. Un mégot de cigarette jeté par terre prend 2 ans pour se dégrader, et participe à la dégradation de l’environnement. Une bouteille en plastique détériore l’environnement durant 100 à 1 000 ans. Une bouteille en verre participe à la destruction de l’atmosphère durant 4 000 ans. En fait, contribuer à sauver la planète est à la portée de tous. Dans l’atmosphère terrestre ou dans les eaux, les déchets constituent un vrai danger pour la nature. Voilà pourquoi l’association Surfrider Foundation Europe initie, depuis 14 ans, une vaste campagne de sensibilisation pour alerter les jeunes sur la préservation des littoraux.

Initiatives Océanes 2010

Cette année, Madagascar participe activement dans les travaux initiés par l’association, grâce à l’agence de publicité Singulière. Du 18 au 21 mars, des séances de projection de documentaires éducatifs et écologiques sont programmées dans plusieurs écoles de la capitale, mais aussi dans les centres culturels à Tanà et dans certains chefs-lieux de province. Ainsi, dans la semaine du 15 mars, les élèves de Saint-François-Xavier à Antanimena bénéficieront de ces séances particulières. A partir du 18 mars, ces documents seront projetés à La Pépinière Mahazo, Saint-Michel, Peter Pan, JJ Rabearivelo, LFT, Lycée Vitale, Lycée Andohalo, Marie Manjaka, American School, mais aussi au CGM, au CMDELAC, à l’AF Diégo et à l’AF Antsohihy.

Pétition

Outre la projection de ces documentaires, des publicyclettes sillonneront la ville pour faire signer des pétitions à tous ceux qui adhèrent à cette lutte légitime pour sauver la planète. Si d’après l’Organisation des Nations Unies, chaque km² d’océan contiendrait 120 000 morceaux de plastiques flottants, il faudrait comprendre qu’autant de déchets contribuent à vite détruire et dégrader l’état des ressources en eau. Pourtant, ces déchets indirectement absorbés par les espèces marines et entraînant leur mort, ne sont toujours pas considérés par des pollutions marines par les institutions européennes. Ces pétitions signées dans divers pays permettront de mieux soutenir le dossier. D’ailleurs, outre les signatures à récolter, certaines associations de jeunes participeront à nettoyer les plages de leurs villes. C’est le cas de s Jeunes Actifs pour le Développement (Jade, à Toamasina) qui vont nettoyer les plages entre le club nautique jusqu’à l’embouchure des Pangalanes, ainsi que d’une association à Fort-Dauphin, qui s’ajoutera aux 475 nettoyages prévus dans le monde.

Anjara Rasoanaivo

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