La permaculture conduit vers le développement durable
La permaculture dérivant de l'anglais "parmanent agriculture" ou agriculture permanente devient actuellement un concept ciblant des communautés villageoises. Andrianjafy Rasoandrainy, initiateur de projet donne plus de détail sur la relation entre ce schéma et le développement durable.
Source | Farah Randrianasolo |
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Release date | 01/02/2016 |
Geographical coverage | Permaculture, développement durable, |
Le premier site expérimental d'un éco-village a été installé en 2007. Cinq ans plus tard, Écovillage Madagascar a décidé d'amorcer son projet et en 2013, l'association a pu créer six sites dont deux à Ivato, un à Soamonina, un à Ambohimanga et deux autres à Betsizaraina. "Écovillage aborde à la fois le concept écologique et économique. Dans son ensemble, il désigne la protection de l'environnement et la valorisation des ressources naturelles ponctuées par l'intervention humaine qui rend le système viable. Si nous considérons un fokontany ou une commune comme point de départ, l'éducation à la permaculture semble difficile. Alors, il fallait se tourner vers un hameau composé de cinq ménages ou un village de petite taille pour asseoir un modèle", clarifie Andrianjafy Rasoandrainy, promotteur de la permaculture à l'Écovillage Madagascar.
Avec l'appui de techniciens agricoles, ce dernier forme une nouvelle génération de Malgaches ayant une vision qui s'appuie sur les manières de revenir à la culture, de gérer l'agricutlure de façon raisonnée, réfléchie et durable et de valoriser les ressources naturelles disponibles. Il apprend ainsi aux paysans le développement de l'abondance et du partage à partir d'un système local. "Nous avons la nature, puis le soleil et le vent concourent à sa multiplication. En d'autres termes, nous redonnons à la nature ce qu'elle nous procure à par le biais d'un cycle fermé permettant une regénéréscence à travers les énergies naturelles", explique-t-il.
Le but de la permaculture reste simple. Il s'agit de créer une communauté intentionnelle possédant une même vision et même objectif : atteindre l'autonomie alimentaire sans se dépendre des supermarchés. "Notre association, purement malgache, cible des pesonnes conscientes non des opportunistes. Nous travaillons avec le petit peuple qui espère s'intégrer dans le système de développement durable", renforce-t-il.
Long terme
Écovillage Madagascar passe directement aux pratiques car les responsables estiment sur les projets sur table n'ont pas tellement d'importance sur terrain. Pour ce faire, ils cultivent l'approche au système stable, résilient et autonome chez la population rurale. Un site sert à la fois de coin de formation, de démonstration et d'expérimentation. En permaculture, il devrait y avoir un site familial, une pépinière, une compostière, des cultures en butte et où les plants n'ont pas besoin de fertilisants chimiques.
Outre l'étude conventionnelle, ce type d'agriculture nécessite des connaissance supplémentaires et technicités améliorant l'association de cultures et la polyculture. "On se base sur le long terme dans la mesure où les familles ne procèdent pas à la récolte mais réalisent des cueillettes tout au long de l'année. Nous avons l'habitude de manger du riz nous obligeant à exploiter un vaste champ. Par contre, si nous changeons de régime, 800m2 de périmètre nous suffissent pour réussir la permaculture", renforce le promotteur. D'ailleurs, le spécialiste insiste que si l'alimentation de base se tourne vers les pommes de terres, par exemple, il est possible d'envisager l'exploitation de terrains de grande envergure en faveur des cultures maraîchères.
Manana Ratovonirina, bureaucrate, salue ce projet de village écologique et conseille les familles ayant des périmètres cultivables de booster la permaculture dans le but de renforcer la sécurité alimentaire des ménages.
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