Le corridor Mantadia-Zahamena en phase de restauration
Source | L'express de Madagascar |
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Release date | 11/06/2008 |
Geographical coverage | Région Alaotra Mangoro, Madagascar |
Keywords | Biodiversité, changement climatique |
Madagascar compte réduire l'émission de carbone. Dans cette optique, la restauration du corridor Mantadia-Zahamena est entamée.
L'espoir pour un avenir sans gaz carbonique (CO2) ou carbone selon l'appellation internationale. Sur une période de cinq ans, de 2007 à 2012, le corridor Mantadia-Zahamena peut aspirer deux cent mille tonnes de carbone. Ce site se trouve entre Moramanga et Fénérive-Est et s'étend sur une superficie de 425 000 ha. Par le biais du "Global Fund", l'organisme international "Climate Trust" entend verser la somme correspondante à ces 200 000 t de carbone, pour la restauration de cette réserve naturelle.
Jusqu'ici, Conservation International Madagascar, l'organisme environnemental chargé de la gestion de ce site de Mantadia-Zahamena, a réussi à réparer les dégâts sur une superficie de 112 ha.
Reforestation de réserves
La restauration sera complète en 2012. Ce projet pilote entre dans le cadre de la mise en œuvre du protocole de Kyoto ratifié par Madagascar en semptembre 2003. D'après Pierrot Rakotoniaina, directeur de la stratégie de conservation au sein de Conservation International,
« une partie de ce fonds contribuera au développement de la communauté environnante du site ». Ainsi, la population autochtone s'attèle à stopper le défrichement de la forêt. La culture sur brûlis ou tavy est montrée du doigt. D'où le projet « Tetik'asa mampody tavy » entrepris par Conservation International.
« D'autres aires protégées vont également bénéficier de l'achat de ces 200 000 tonnes de CO2 par Climate Trust », précise Pierrot Rakotoniaina. Il s'agit de la reforestation de la réserve spéciale d'Analamazaotra et de la réserve privée de Maromiza, étendues sur une superficie de 3 020 ha. Au moins, 500 ha par an se recouvriront d'arbres. La reforestation a débuté l'année dernière et se terminera aussi en 2012.
D'autres projets de réduction de carbone entrent également en compte, sous l'égide du ministère de l'Environnement, des Eaux et Forêts et du Tourisme.
Lors de sa présentation au cours de la célébration de la journée mondiale de l'environnement à Tsimbazaza, Jean Hubert, l'intérim du directeur général de l'environnement, rappelle que la production de biocarburant à partir de la jatropha fait partie de cet engagement à la réduction d'émission de carbone.
Noro Haingo Rakotoseheno
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