Mahajanga : Les 300 tonnes de bois de rose sont rapatriées
Article paru dans le quotidien Madagascar Tribune en date du 3 juillet 2010
Concerned URL | http://www.madagascar-tribune.com/Les-300-tonnes-de-bois-de-rose,14304.html |
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Source | Madagascar Tribune |
Release date | 05/07/2010 |
Geographical coverage | Madagascar, Mahajanga |
Keywords | Bois de rose, trafic |
La cargaison de 300 tonnes de bois de rose saisie à Anjouan (Comores) est arrivée au port de Mahajanga le 1er juillet 2010. Elle attend l’ordre d’acheminement vers la capitale. Ces bois de rose, estimés à une valeur de 22 Milliards de Fmg ont quitté clandestinement Mananara Avaratra le 14 Juin dernier à destination d’Anjouan Comores à bord du navire Soavina III Toamasina battant pavillon Malagasy.
Suite aux négociations effectuées par le Gouvernement Malagasy avec celui des Comores, pour rapatrier ces bois de rose à Madagascar aux fins d’enquête, les 300 tonnes sont arrivées intactes au port de Mahajanga, toujours par le navire Soavina III Toamasina.
« Vous pouvez constater par vous-même de par les marques de bande rouge, qu’aucun tronc n’a bougé », dit le lieutenant Colonel Ziba Hubert, directeur de Contrôle auprès du ministère de l’Environnement et des Forêts, présent à l’arrivée du navire. Ce directeur a par ailleurs assisté à la mise sous scellé de ces bois de rose à Anjouan, au procès-verbal de saisie et au rapatriement de cette exportation illicite. En effet, les bois sont restés au fond de la cale du navire et les marques de bande rouge sont uniformes prouvant que les bois sont restés immobiles depuis leur départ de Mananara Avaratra.
L’officier supérieur de la Gendarmerie, le colonel Rakotomahenina Florens, de la caserne Ratsimandrava, responsable de l’acheminement de la cargaison depuis le port d’Anjouan jusqu’au port de Mahajanga explique, quant à lui, que le voyage a duré deux (2) jours en raison de la panne fréquente du moteur du navire SOAVINA III Toamasina.
« L’équipage du navire a quelque peu manifesté une certaine hésitation à coopérer avec nous à Anjouan, et n’a pas voulu repartir sur Madagascar », déclare-t-il. « Ils ont avancé des problèmes techniques comme arguments. Nous avons tout de même mis le cap sur Madagascar, avons rencontré des pannes fréquentes dont on ne sait plus si c’est voulu ou pas, mais en tout cas, finalement, nous sommes là » explique toujours le Colonel.
D’après ce que l’on sait, le navire SOAVINA III Toamasina a été affrété par la compagnie VOK’s de Nosy Be.
Recueilli par Valis