HTML Document Principaux écosystèmes marin et côtier

Description des écosystèmes marin et côtier
Release date 29/05/2008

Les principaux écosystèmes marin et cotier

Madagascar étant une île possède une potentialité élevée en matière de Biodiversité côtière et marine. Les principaux écosystèmes marins et côtiers comprennent les mangroves, les récifs coralliens, les lagunes, les plages sableuses, les plages de galets et les affleurements rocheux.
La flore des écosystèmes de mangroves est composée des palétuviers et les espèces d’arrière mangroves, formant d’importants peuplements. La faune y est par contre assez pauvre.
Les végétaux des zones récifales incluent les algues marines et les Phanérogames marines. Les peuplements animaux consistent en plusieurs classes variant des Madréporaires, Cnidaires et Mollusques aux Echinodermes et Mammifères marins.
L’état de connaissances sur l’exploitation des ressources marines et côtières est limité à des recensements, répartition et évaluations des stocks. Les principaux cibles des pêcheries sont surtout les Crustacés incluant les crevettes, les langoustes et les crabes. Les potentialités des ressources en matière de Mollusques n’ont pas encore fait l’objet d’étude. Les holothuries sont en phase de surexploitation à Madagascar sans évaluation précise. L’exploitation des poissons y est plutôt bien connue.
Les menaces qui pèsent sur la biodiversité marine de Madagascar sont liées à l’environnement côtier et marin, considéré comme relativement préservé. Les principales menaces concernent la pêche, la pollution, la déforestation des mangroves, l’érosion côtière, le tourisme.
Les écosystèmes marins et côtiers regroupent la plus vaste communauté d'organismes marins vivants. Ils sont parmi les plus productifs au monde, sur le plan biologique, et leur richesse en espèces en fait l'un des plus hauts lieux de la biodiversité à l'échelle de la planète.

Récifs

Les récifs coralliens, zones de haute potentialité biologique, à diversité floristique et faunistique considérable, sont des écosystèmes très complexes et productifs qui fournissent des ressources vivantes à la population. Plusieurs études dont certaines très récentes, ont été faites au sujet des récifs coralliens de Madagascar. Le Grand Récif de Toliara est le mieux connu puisqu'il regroupe à lui seul plus de 320 publications. Ce nombre est grossi par les travaux de recherches faunistiques et floristiques des récifs, réalisés par le CNRO et l'IHSM.
Les récifs coralliens sont des biotopes très diversifiés de substrats durs ou meubles, morts ou vivants qui constituent chacun des supports pour différents autres organismes vivants. Du point de vue physique, ils jouent un rôle de protection de la côte en brisant l'action de la houle et des vagues, créant également, dans le cas des récifs barrières et intermédiaires, une zone post-récifale de calme marine, favorable à des installations portuaires.
La barrière récifale ainsi que la structure même de l'édifice récifal (accidentée) est un obstacle infranchissable pour les bancs de poissons pélagiques, réduisant ainsi le risque de prédation des espèces récifales proies. Les phanérogames marines, abondantes dans les zones des herbiers, jouent un rôle important au niveau de la photosynthèse qui est l'origine du cycle de la matière vivante et de la production de matières organiques dans le milieu océanique.
Au niveau national, les récifs sont une source de devise essentielle grâce au tourisme, principalement concentré en zone littorale récifale, et qui est considéré dans presque tous les pays de la région comme l'une des possibilités de développement. Au plan local, les ressources vivrières des récifs sont une source en protéines et vitale pour la plupart des pays de la région où la pêche artisanale est l'une des principales activités des populations côtières. Dans certains pays, comme aux Comores, les coraux servent également de matériaux de construction.