Cinq principales conclusions découlent de cet examen des réponses des espèces aux perturbations anthropiques à Madagascar: Tout d'abord, les réactions des espèces aux perturbations anthropiques sont généralement négatifs, mais restent mal connus. Notre connaissance est inégale entre et au sein des groupes taxonomiques plus élevés; nous sommes encore largement rassemblons des études de cas. Deuxièmement, les groupes taxonomiques varient considérablement dans lequel les facteurs immédiats sont les plus importants. Troisièmement, plusieurs groupes montrent des réponses différentes au sein de différentes écorégions. Que ces différences sont cohérentes entre les groupes nécessite des tests supplémentaires. Quatrièmement, les espèces apparentées ont souvent des réactions divergentes aux perturbations, même au sein de groupes taxonomiques inférieurs (familles ou genres). Ainsi, nous ne pouvons pas compter sur la parenté phylogénétique ou même similitude écologique pour déduire la similarité dans les réponses. Enfin, la perturbation réduit généralement la diversité des espèces (en particulier des indigènes et / ou des espèces endémiques), mais provoque également le renouvellement des espèces, généralement avec des espèces forestiers remplacés par des espèces des prairies, et les espèces endémiques remplacés par des espèces non-endémiques (y compris les espèces envahissantes). Compte tenu de ces lacunes dans les connaissances, nous insistons sur l'urgence d'études appliquées qui évaluent l'écologie, le comportement et la santé des espèces à travers des gradients de perturbation, y compris des paysages purement anthropiques. La végétation naturelle restante et les zones protégées seront incapable de préserver la biodiversité de Madagascar sous l'impact du changement climatique; nous devons comprendre les réponses des plantes et des animaux aux perturbations dans le but de créer des zones tampons et des corridors combinant des habitats secondaires, dégradées et naturelles.
Auteurs : Mitchell T. Irwin, Patricia C. Wright, Christopher Birkinshaw, Brian L. Fisher, Charlie J. Gardner, Julian Glos, Steven M. Goodman, Paul Loiselle, Pascal Rabeson, Jean-Luc Raharison, Marie Jeanne Raherilalao, Daniel Rakotondravony, Achille Raselimanana, Jonah Ratsimbazafy, John S. Sparksm, Lucienne Wilmé, Jörg U. Ganzhorn, Biological Conservation 143 (2010) 2351–2362